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Une site sans grand intérêt, comme de nombreux autres, consacré à ma passion pour la moto. explication de chaque partie. avec liens ds le texte cliquables.
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T'es qui toi ?

Près de la Bourboule, en février 2001

pourquoi la moto ?

rien ne m'y prédisposait. Aucun motard dans la famille (tout au plus mon père a-t-il fait 50 bornes sur une harley us army pendant son service). Une mob, pas avant 18 ans, en fait, une occase qui passait, un prêt. Pendant deux ans, puis chourrée. Ce fut la découverte du plaisir du deux-roues motorisé, de pouvoir aller où bon me semble, rapidement, du "nec pluribus impar" comparé à la masse engluée dans les transports en commun ou les caisses. Ça flatte l'égo, une sorte de snobisme (qui n'est pas le moindre de mes défauts). puis rien.
puis la loi de 96, souvent décriée. Marre du métro, envie d'une mob, en mieux. Récupération de la 80 motobécane du frangin. On rit pas dans le fond, c'est une vraie moto, avé des vitesses et tout. Remontée Orléans-Paris, le premier trajet de plus de 5 km que je fais avec cette meule. Puis Paris only (une fois, j'ai essayé d'aller jusqu'à Vélizy, la montée de la 118 fut épique, à fond de 3 (sur 6 vitesses), doublé par les camions, avec les caisses qui me klaxonnaient à cause du gros nuage noir qui sortait du pot...)
Du Paris, du Paris seulement.... tous les jours. Plaisant, mais on peut faire mieux. Passer son permis.
Et en février 97, à 26 ans, le permis, la moto.

Et depuis, la moto c'est...

Du circuit ?

Oui... Oui, du circuit, très sympa, j'ai joué à Carole, j'y rejouerai, mais à choisir entre une après-midi à Carole en week-end et deux jours en Cévennes ou en Morvan, plutôt les balades.

Des balades ?

Des balades dans des coins paumés, dans des coins superbes, dans des coins escarpés.
Avec des copains, trop rarement, hélas.
Les NC - Un aller et retour Marseille en décembre par petites routes d'Ardèche et du Massif Central, dans le verglas et la neige - Une balade inoubliable dans les Cévennes pendant le mondial de foute - Chez Georges Lions, dans le Lubéron, au quinzou 98, avec Pascal, NulRider, Xav, et quelques autres - Le Maroc, quelques pistes, en septembre - Georges encore, Vercors et Alpes, fin août 99 - L'hivernale en Pyrennées orientales, en avril - Le massif central, récemment... BLABLABLA
Plus toutes les balades en Morvan ou ailleurs, seul, sur une journée, départ 7h, retour 22h...
encore ce sentiment de liberté, d'être différent des autres, d'aller là où les autres ne vont pas, là où les autres n'osent pas aller, ne pensent pas à aller.
Le plaisir d'être seul au milieu du rien, dans un paysage magnifique, sur une route minuscule, d'avoir tout ça pour soi tout seul, et de savourer que le troupeau bêlant préfère s'entasser sur la plage de la Grande Motte.
Toujours ce snobisme, hein...

Des copains.

J'en ai déjà cités.

Internet

Indissociable ? oui, car tous mes potes motards, je les ai connu peu ou prou par internet, par fr.rec.moto, que je parcoure plus ou moins depuis fin 96.

La moto, c'est aussi mes motos.

La Frapimobile, vaillant gromono, slr 650, achetée neuve, rats'isée comme dirait Don Pedro, mais solide, choyée, respectée. 39 ch, j'ai presque respecté la loi "34 ch pendant deux ans", même si je n'y était pas assujetti, à mon âge. Je ne le regrette pas, plus de puissance aurait sûrement aggravé beaucoup de situations limites.
La Frapimobile, surnommée la friteuse, tant elle crache l'huile dès qu'on attaque un peu. Une moto abominable sur les grosses routes, mais une moto légère et marrante sur les minuscules départementales, un moteur indestructible, une fiabilité sans faille.
Revendue en 2002 à Tintin, un ptit jeune kinenveut.
Depuis mars 99, la noiraude. A l'achat, une R100RT 1981 bleue, à laquelle j'ai rajouté de beaux autocollants FRAPI en blanc sur les cotés, elle portait bien son nom de Flicomobile. Depuis, une chute, deux chutes, et désormais une BM noire, avec un petit tête de fourche type R90S/joe bar team interceptor.
Depuis que je songe au permis, je savais que j'aurai une BM, un jour. En première moto, n'y connaissant rien, j'ai préféré acheter neuf; BMW était clairement hors de portée.
En mars 99, je vois une annonce, 67 000 km non garantis, 20 000F. Une occase ? Pas vraiment. Une erreur, plutôt. Les 67 0000 seraient plutôt 167 000. Sur la première année, 150 jours d'inactivité pour pannes diverses... trou à fric, aussi, le prix d'achat a été plus que doublé avec les réparations et entretiens. Un peu atristan, tout ça.
Mais un rêve réalisé, et un plaisir rare quand elle marche. Depuis, en janvier 2003, j'y ai collé des carbus Dell'Ortos. C'est bien.

Et la moto idéale ?

sensations, solide, fiable, logique.
Pas besoin d'une débauche de chevaux de comptoir, pourquoi faire ? Néanmoins, j'étais content de passer de la Frapimobile à la Noiraude, ça facilite les trajets de liaison.
Un objet durable, pas un jouet gadget. Un investissement plaisir sur le long terme. Un objet logique, pas marketing.
De la place pour promener des affaires. Un ABS. Une position permettant de faire de la route. un cardan. pourquoi ? plus solide, plus propre, plus logique, moins cher, quitte à perdre qq ch (kénenaàfoute ?)
Un moteur à sensations.
Jamais essayé de 4 cyl sur plus de 10 kil, mais... je préfère les faibles régimes, j'aime la sensation d'arrachement en sortie de virage. Je ne me sens pas sur une moto où il faudrait rester continuellement dans les tours.
Une moto à apprivoiser.
Alors quoi ? Actuellement, je dirai une v11 avec les sacoches de la bm. fiable aussi, si la question doit se poser. Une telle moto n'existe pas vraiment, ou cher.
Ou une quota, pour sa démesure; une 1100 daytona, pour son look; une buell, pour son moteur; une r1150gs, pour être raisonnable.
Maintenant, habitant à coté d'un terrain de jeu (Lyon, coincé entre beaujolais, massif central, jura, vercors et alpes), je changerai peut-être d'avis. Une petite ktm duke, impratique au possible, mais tellement marrante (essayé une 540 supermot, une fois, ben mon vieux, c'est mieux que la slr, hein).
D'autre part, se convaincre que la Noiraude est la moto idéale, puisque je l'ai pour longtemps (et puis, aux roues à bâtons près (et encore, elles ressemblent à des roues à rayons), c'est une *vraie moto* selon batteuse).
Évidemment, elle est vieille, pas fiable, elle tient pas bien la route, elle a sans doute moins de caractère que d'autres, elle est lourde, elle consomme...

La mécanique ?

Apprivoiser la moto, pas un loisir jouet gadget. Donc connaître la moto. De l'intérieur, saint-ex l'a bien dit, on ne voit bien qu'avec le vilebrequin. (d'ailleurs, saint-ex "vrai motard", à réparer son moteur au bord de la route, au milieu de nulle part).http://batteuse.free.fr/DEFIN.HTM Célibataire, gagnant pas mal ma vie, j'aurai pu tout sous-traiter, avoir une moto "clés en main", mais je préfère essayer le plus possible d'apprendre à la connaître. Alors, j'essaie. pas grand chose, bien sûr. Des erreurs évidemment (les culbus mal resserrés, la peinture gaufrée...). Mais ça viendra. Et sur un moteur agricole comme la bm, c'est plus facile que sur un truc ultra-sophistiqué avec refroidissement liquide, injection et myriades de soupapes.

L'esprit motard ?

oui et non. ya pleins de gros cons dans les motards, de beaufs obtus et cons, de gros bourrins incapables de réfléchir, qui ne connaissent que GAZ. dois-je me sentir solidaire de ceux-là ? bof. Mais le fait d'être égarés au milieu des bagnoles, cela crée des liens.
Et la complicité, quand on croise un autre, tranquille, sur une petite départementale viroleuse...

Du sport

L'adrénaline sans la dépense musculaire. Le tour de taille n'y gagne pas. Enfin si. Enfin bon.

Du plaisir

Du goût du risque, aussi. Des chutes. Jamais graves, juste des avertissements, dès que je prends trop d'assurance. Je roule comme un poireau, je freine avant chaque virage, risiblement, la parano complète. Le désir de rester vivant, quand même... Et alors ? Même si je me sens frustré de ne pas être bon, au moins je roule encore, et pas sur une chaise roulante. Mieux vaut être un poireau qu'un légume.

Préférer une certaine idée de la liberté à une certaine idée du confort.

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